Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber : pourquoi votre COMEX doit tout relier
Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber : pourquoi votre COMEX doit tout relier
Quand un COMEX se réunit, il parle déjà de risques.
Il discute tensions géopolitiques, ruptures de la chaîne d’approvisionnement, aléas climatiques et risques financiers ou commerciaux.
Ces sujets entrent directement dans les revues de risques, les plans stratégiques et les arbitrages budgétaires.
Ils menacent clairement le business, la croissance et la réputation de l’entreprise.
En revanche, le risque cyber arrive souvent à part.
On le cantonne à un rapport RSSI, à une slide IT ou à un comité technique.
Pourtant, Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber forment aujourd’hui un système de risques complètement connecté.
Si vous les séparez dans la gouvernance, vous acceptez une vision partielle du risque global.
Pourquoi le risque cyber reste encore à part
Dans beaucoup d’organisations, le risque cyber garde une image :
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trop technique, réservée aux équipes IT ou sécurité ;
-
trop complexe, avec un vocabulaire difficile à suivre ;
-
trop éloignée des décisions de terrain et des scénarios business.
Ainsi, le sujet remonte dans des comités dédiés, loin du COMEX.
On le réduit à des projets de conformité, des mises à jour ou des outils techniques.
De ce fait, le COMEX voit surtout la cyber comme un centre de coûts, rarement comme un levier de résilience.
C’est un problème, car Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber obéissent à la même logique : ce sont des risques stratégiques capables de :
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interrompre l’activité,
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dégrader la confiance des clients,
-
engager la responsabilité des dirigeants.
COMEX et cybersécuritéGéopolitique, climat, supply chain et risque cyber : un système de risques connectés
Le risque cyber ne vit plus en silo. Au contraire, il accélère ou amplifie les autres crises.
1. Géopolitique et risque cyber
Dans un contexte de tension géopolitique :
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le profil de vos filiales à l’étranger attire davantage l’attention ;
-
certains secteurs d’activité deviennent des cibles pour des raisons économiques ou politiques ;
-
des fournisseurs situés dans des zones sensibles se retrouvent en première ligne.
Des attaquants exploitent ce contexte pour lancer des actions de :
-
sabotage (arrêt de production, indisponibilité de services) ;
-
pression (ransomware pour bloquer vos opérations) ;
-
décrédibilisation (vol ou exposition de données).
Ainsi, ignorer le lien entre géopolitique et risque cyber revient à sous-estimer une partie essentielle du risque global.
2. Climat, énergie et vulnérabilité des systèmes
Les épisodes climatiques majeurs et les tensions sur l’énergie perturbent aussi le numérique :
-
certains sites physiques deviennent inaccessibles ;
-
des systèmes d’information passent en mode dégradé ou en urgence ;
-
la disponibilité des équipes techniques baisse fortement.
Dans ces conditions, des systèmes fragilisés, des équipes sous pression et des procédures mal maîtrisées ouvrent une surface d’attaque idéale.
Un acteur malveillant peut alors profiter de cette situation.
Ainsi, Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber se rejoignent : une crise climatique ou énergétique peut devenir plus grave lorsqu’une attaque cyber la suit ou l’exploite.
3. Supply chain : vos partenaires comme point d’entrée
La supply chain concentre désormais une part importante du risque cyber :
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un prestataire d’infogérance peu mature en sécurité ;
-
un éditeur de logiciel compromis ;
-
un partenaire logistique qui subit une cyberattaque.
Dans ces cas, l’attaquant s’appuie sur un maillon plus faible pour remonter progressivement vers votre système d’information.
Lorsque la supply chain se tend, le risque augmente encore : moins d’alternatives, plus de dépendances et davantage de pression sur les délais.
Ne pas intégrer le risque cyber dans les réflexions supply chain revient donc à piloter la continuité d’activité avec une carte incomplète des vulnérabilités.
Ce qui se passe quand le risque cyber reste en bout de couloir
Quand le COMEX traite encore le cyber à distance, plusieurs dérives apparaissent.
1. Des décisions stratégiques prises avec une vision partielle du risque
Le COMEX prend des décisions majeures sur la base de :
-
analyses géopolitiques structurées ;
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cartographies climatiques et énergétiques ;
-
modélisations financières détaillées.
Pourtant, le risque numérique associé reste parfois flou, voire implicite.
Concrètement, cela conduit à :
-
lancer des projets structurants avec un niveau d’exposition cyber sous-estimé ;
-
signer des contrats critiques sans exigences minimales de cybersécurité pour les partenaires ;
-
faire des choix technologiques qui créent des dépendances difficiles à gérer en cas de crise.
2. Une responsabilité des dirigeants engagée, mais peu anticipée
Un incident cyber majeur :
-
peut arrêter l’activité pendant plusieurs jours ou semaines ;
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peut exposer des données sensibles (clients, salariés, partenaires, R&D) ;
-
peut déclencher des sanctions, des enquêtes ou des contentieux.
Les dirigeants se trouvent attendus sur la préparation, la détection, la réaction et la communication.
Si Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber ne sont pas pensés ensemble, la question surgit très vite en cas de crise :
“Pourquoi ce scénario n’avait-il pas été anticipé au niveau de la gouvernance ?”
3. Un RSSI exposé, mais sans réel support
Dans ce contexte, le RSSI :
-
porte seul une partie du risque ;
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reste en première ligne lors des incidents ;
-
peine à faire passer certains arbitrages : budgets, priorisation de projets, exigences vis-à-vis des partenaires.
Le fossé se creuse alors entre :
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ce que le COMEX croit avoir couvert,
-
et ce que les équipes opérationnelles perçoivent comme réellement exposé.
Quand le risque cyber atteint le même niveau que les autres risques stratégiques
La bonne nouvelle, c’est que cette situation peut évoluer.
Vous n’avez pas besoin de transformer le COMEX en comité technique pour y parvenir.
1. Le COMEX parle “business impact”, pas “patch management”
Lorsque le risque cyber rejoint le niveau des autres risques stratégiques, le discours change.
Le RSSI présente alors :
-
des scénarios concrets : arrêt de production, impossibilité de facturer, blocage logistique, atteinte à la réputation ;
-
des impacts chiffrés : jours d’arrêt, pertes de revenus, pénalités contractuelles, coût de remédiation.
Ainsi, la discussion ne tourne plus autour du “niveau de sécurité”, mais autour de la capacité de l’entreprise à encaisser un choc numérique dans un contexte déjà tendu, qu’il soit géopolitique, climatique ou lié à la supply chain.
2. Les arbitrages intègrent enfin le cyber risk management
Progressivement, les décisions d’investissement, de transformation ou de partenariat :
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intègrent une analyse conjointe : Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber ;
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incluent des critères de cybersécurité pour les partenaires critiques ;
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s’accompagnent de plans d’actions pour ramener le risque à un niveau acceptable.
La cybersécurité devient alors une variable stratégique, et non plus seulement une ligne de coût à optimiser.
3. La préparation à la crise devient un réflexe, pas un projet ponctuel
Les organisations les plus matures :
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organisent régulièrement des exercices de crise cyber avec le COMEX ;
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testent des scénarios combinant géopolitique, climat, supply chain et risque cyber ;
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clarifient à l’avance qui décide quoi, dans quel délai et sur la base de quelles informations.
Cette préparation crée un véritable réflexe de gouvernance : les crises ne se gèrent plus en silos, mais comme un ensemble de risques interconnectés.
Comment faire évoluer concrètement votre gouvernance ?
Pour passer à l’action, vous pouvez engager plusieurs chantiers très concrets :
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Intégrer le cyber au registre des risques stratégiques, au même niveau que les risques géopolitiques, climatiques et supply chain.
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Demander au RSSI une présentation orientée “business impact” plutôt que “liste de projets techniques”.
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Inscrire à l’ordre du jour du COMEX un point dédié : “Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber : cartographie croisée des risques”.
-
Lancer un premier exercice de crise cyber croisant au moins deux dimensions (par exemple, crise géopolitique + attaque sur un fournisseur).
-
Renforcer les exigences vis-à-vis des partenaires et fournisseurs, en intégrant des clauses cyber dans les contrats et appels d’offres.
Et maintenant : où siège vraiment le risque cyber chez vous ?
En résumé, Géopolitique, climat, supply chain et risque cyber ne forment plus quatre dossiers séparés.
Ils constituent les pièces d’un même puzzle : celui de la résilience globale de votre organisation.
Alors, une question simple, mais directe :
Aujourd’hui, dans votre gouvernance, le risque cyber siège vraiment à la même table que les autres risques…
ou reste-t-il toujours en bout de couloir, dans un comité à part ?
✈️ En déplacement, vos données voyagent aussi : les bons réflexes cyber pour les dirigeants
✈️ Cybersécurité en déplacement : protégez vos données
Cybersécurité en déplacement : protégez vos données n’est plus un sujet réservé aux experts. Dès que vous partez en voyage professionnel, vos ordinateurs, vos téléphones et vos documents traversent les frontières avec vous. Ainsi, un simple contrôle ou une confiscation temporaire peut exposer des informations clés de votre entreprise.
Pourtant, quelques gestes simples suffisent souvent à réduire fortement le risque.
Pourquoi la cybersécurité en déplacement concerne les dirigeants
Lors d’un déplacement, vous êtes plus exposé que d’habitude. En effet, vous cumulez plusieurs facteurs de risque :
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contrôles douaniers plus intrusifs,
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réseaux Wi-Fi publics dans les hôtels, aéroports ou salons,
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vols, pertes ou accès non autorisés aux appareils.
Par exemple, plusieurs start-ups françaises parties à un salon international ont vu leurs ordinateurs confisqués plusieurs heures par les autorités. Pendant ce temps, leurs données étaient hors de leur contrôle. Là, Cybersécurité en déplacement : protégez vos données devient tout de suite très concrète.
Cybersécurité en déplacement : protégez vos données avant de partir
Avant même de monter dans l’avion, vous pouvez déjà agir.
D’abord, évitez d’emporter toute votre entreprise avec vous :
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Limitez les données présentes sur vos appareils aux seuls dossiers utiles pour le déplacement.
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Utilisez, si possible, un ordinateur et un téléphone dédiés aux voyages.
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Vérifiez avec votre RSSI ou votre DSI les applications réellement nécessaires.
Ensuite, renforcez les accès :
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activez le chiffrement des disques,
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mettez en place l’authentification multifacteur,
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mettez à jour vos mots de passe avant un déplacement sensible.
Ainsi, vous appliquez déjà dans les faits Cybersécurité en déplacement : protégez vos données.
Sur place : quelques réflexes simples
Une fois sur place, les bons réflexes restent essentiels.
Tout d’abord, ne perdez pas vos appareils de vue :
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gardez vos ordinateurs et vos téléphones avec vous autant que possible,
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évitez de les laisser dans une chambre d’hôtel ou dans un coffre de voiture.
Ensuite, faites attention aux réseaux :
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limitez l’usage des Wi-Fi publics,
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utilisez un VPN d’entreprise dès que vous accédez à des outils internes,
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évitez les opérations les plus sensibles sur ces réseaux.
Enfin, surveillez vos usages de messagerie :
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évitez les échanges sensibles sur des applications non validées,
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séparez clairement usages personnels et usages professionnels.
Après le voyage : vérifier et ajuster
Au retour, il est utile de prendre un court temps de recul.
D’abord, signalez tout incident ou situation douteuse : confiscation, perte, vol, comportement étrange d’un appareil. Votre RSSI ou votre DSI pourra alors décider d’une analyse ou d’une réinstallation.
Ensuite, prenez quelques minutes pour un mini retour d’expérience :
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Qu’est-ce qui s’est bien passé ?
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Où vous êtes-vous senti exposé ?
-
Quelles situations n’avaient pas été anticipées ?
Ainsi, chaque déplacement améliore le suivant.
Dirigeants : une question avant votre prochain vol
Avant votre prochain voyage, faites une courte pause et posez-vous cette question :
Si mon ordinateur ou mon téléphone restait bloqué à la douane, qu’est-ce que je risquerais vraiment ?
Souvent, cette simple question suffit à changer la façon dont vous préparez vos déplacements… et à faire de la Cybersécurité en déplacement : protégez vos données un réflexe de dirigeant.
Le RSSI, traducteur du risque pour les dirigeants 🗣️
RSSI traducteur du risque cyber : comment parler impact business aux dirigeants
Le RSSI traducteur du risque cyber est aujourd’hui une pièce maîtresse de la gouvernance.
Il ne se contente plus de “faire de la sécu” ou de gérer des patchs : il aide les dirigeants à comprendre ce que représente concrètement un incident cyber en termes d’impact business, de continuité d’activité et d’image.
En adoptant ce rôle de RSSI traducteur du risque cyber, vous faites le pont entre le langage technique et celui du COMEX. Vous permettez ainsi à l’entreprise de prendre des décisions claires, assumées et alignées avec sa stratégie.
RSSI traducteur du risque cyber : un rôle au-delà de la technique
Le RSSI n’est plus un technicien isolé dans l’IT.
Désormais, le RSSI traducteur du risque cyber agit comme un pédagogue auprès des dirigeants :
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il relie les mondes de l’IT, des métiers et du juridique,
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il traduit des vulnérabilités techniques en enjeux stratégiques,
-
il éclaire les décisions plutôt qu’il ne les subit.
Ainsi, la cybersécurité sort du périmètre “projet IT” pour devenir un véritable sujet de gouvernance, de performance et de résilience.
Parler impact business plutôt que jargon technique
Le leadership cyber commence réellement quand le RSSI quitte le langage du “patch” pour adopter celui de l’impact business.
Au lieu de dire :
“Nous avons une vulnérabilité critique sur tel système.”
vous pouvez dire :
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“Nous avons un risque d’arrêt de production pendant X jours sur telle activité.”
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“Nous exposons un risque de perte de chiffre d’affaires estimé à X M€.”
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“Nous risquons une rupture de service pour nos clients stratégiques.”
De cette façon, le RSSI traducteur du risque cyber ne parle plus en CVE ni en protocoles, mais en priorités business, engagements clients, réputation et conformité.
C’est exactement ce que le COMEX attend pour pouvoir arbitrer.
Aligner le risque cyber avec la stratégie de l’entreprise
Ensuite, il est essentiel de relier chaque action cyber à la stratégie globale de l’entreprise.
Un plan de continuité, un projet NIS2 ou une mise en conformité RGPD ne sont pas de simples projets IT. Ce sont :
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des leviers de résilience opérationnelle,
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des garanties de conformité réglementaire,
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des assurances de continuité de business.
En tant que RSSI traducteur du risque cyber, vous pouvez, par exemple, montrer comment :
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un PCA sécurise la capacité à livrer les clients malgré une attaque,
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un projet NIS2 protège les activités critiques et la chaîne de valeur,
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la conformité RGPD contribue à la confiance des clients et des partenaires.
Ainsi, vous ne vous positionnez plus comme “celui qui freine les projets”, mais comme un acteur de la performance durable.
Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez découvrir notre approche d’accompagnement des COMEX sur les enjeux cyber.
Faire vivre le risque cyber au COMEX
Un exercice de gestion de crise sur table bien conçu vaut souvent dix présentations PowerPoint.
Lorsqu’un COMEX vit un scénario réaliste :
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clients qui n’arrivent plus à commander,
-
sites de production ralentis ou à l’arrêt,
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équipes métiers qui improvisent,
-
régulateurs et médias qui commencent à appeler,
il comprend immédiatement ce que signifie un risque cyber pour son business.
C’est là que le RSSI traducteur du risque cyber prend toute sa place : il ne se contente plus d’alerter, il met les dirigeants en situation de décider.
Si vous souhaitez voir concrètement comment cela peut se passer, vous pouvez consulter notre page dédiée aux exercices de gestion de crise cyber sur table.
Donner du sens, pas faire peur
Le rôle du RSSI n’est pas de faire peur, ni de brandir l’épouvantail du “Big One cyber”.
Au contraire, le RSSI traducteur du risque cyber :
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donne du sens aux investissements,
-
clarifie les arbitrages,
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propose des scénarios et des options,
-
aide les dirigeants à assumer leurs décisions.
Ainsi, la cybersécurité devient un sujet de gouvernance et de communication stratégique, et non plus seulement une ligne budgétaire ou un centre de coûts opaque.
Comment ADHEL accompagne les RSSI dans ce rôle de traducteur du risque
Chez ADHEL, nous aidons les RSSI et CISO à renforcer ce rôle de traducteur du risque cyber auprès des dirigeants, notamment à travers :
-
des formations au leadership cyber orientées COMEX et métiers,
-
des exercices de gestion de crise sur table construits sur vos scénarios réels,
-
un travail sur le storytelling du risque : comment présenter, prioriser et défendre vos enjeux devant la direction.
Notre objectif est simple : vous aider à parler COMEX autant que cyber, pour que vos messages ne soient plus “entendus poliment”, mais réellement pris en compte.
👉 Si vous voulez passer d’un rôle de “gardien technique” à celui de RSSI traducteur du risque cyber reconnu par vos dirigeants, parlons-en.
Vous n’êtes pas obligé de le faire seul.
🚩 Gouverner le risque cyber, ce n’est pas une affaire de patchs
🚩 Gouverner le risque cyber, ce n’est pas une affaire de patchs
On parle encore trop souvent de cybersécurité en termes de technologies, de correctifs ou de conformité.
Mais le vrai sujet, c’est la gouvernance du risque cyber.
Car la cybersécurité n’est pas un enjeu technique : c’est un enjeu de gouvernance, de responsabilité et de leadership.
💼 De la technologie à la gouvernance
Les dirigeants ne pilotent pas des pare-feux, ni un nombre d’incidents ou de vulnérabilités.
Ils pilotent des risques, des impacts et des décisions. Et parmi eux, le risque cyber est désormais stratégique.
Le rôle du COMEX ? Traduire la menace numérique en langage business : impact financier, continuité d’activité, réputation, conformité.
Le rôle du RSSI / CISO ? Apporter la grille de lecture, les indicateurs et les scénarios de gestion de crise qui permettent au COMEX de décider en connaissance de cause.
Le point commun ? La responsabilité.
Juridique, économique, mais surtout collective.
🌍 Gouverner le risque cyber, c’est gouverner l’entreprise
Gouverner le risque cyber, c’est accepter que la résilience ne dépend plus seulement du service IT, mais de la capacité de toute l’organisation à anticiper, arbitrer et rebondir.
Les réglementations comme NIS2, DORA ou le RGPD rappellent une évidence :
👉 La cybersécurité fait désormais partie intégrante de la gouvernance d’entreprise.
Et les dirigeants qui s’en saisissent tôt en font un levier de confiance, d’innovation et de compétitivité.
🎯 Le vrai indicateur de maturité cyber
La maturité cyber d’un COMEX ne se mesure pas à la quantité de patchs appliqués,
mais à la qualité des décisions prises avant la crise — en matière de prévention, anticipation et résilience.
💡 Former les dirigeants, c’est leur donner les clés pour gouverner le risque cyber au même titre que le risque financier ou juridique.
👉 Lire plus sur la gouvernance du risque cyber et la responsabilité des dirigeants sur le site ADHEL (lien en commentaire)
ou contactez-moi en message privé pour en parler.
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#gouvernanceduriskecyber
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Du jargon technique au langage financier : comment parler au Comex
Du jargon technique au langage financier : comment parler au Comex
À chaque présentation au Comex, le scénario est le même :
le RSSI déroule son rapport cyber… et les visages restent polis, mais détachés mais manque d'intégrer le langage financier pour parler cybersécurité au Comex.
Pourquoi ? Parce que le Comex ne pense pas technique, il pense risque, impact et rentabilité.
Tant que les chiffres cyber ne sont pas traduits en langage financier, ils restent abstraits.
Un taux de conformité à 85 %, un backlog de 200 vulnérabilités ou un patch non appliqué ne disent rien du risque business. Il est crucial de mettre en avant le langage financier Comex cybersécurité.
Alors, comment capter l’attention du Comex ?
Voici la méthode 👇
1. Partir du risque métier, pas du système d’information
Un dirigeant ne veut pas savoir si le pare-feu est bien configuré.
Il veut comprendre le coût d’une indisponibilité du CRM pendant 48 heures.
Traduire une faille en perte potentielle de chiffre d’affaires, c’est déjà parler le langage du Comex.
C’est replacer la cybersécurité dans le contexte du risque opérationnel et financier, favorable à l'utilisation du langage financier Comex cybersécurité.
2. Relier chaque mesure de cybersécurité à un levier économique
Une action cyber n’est pas une dépense :
c’est une assurance contre un risque financier majeur.
💡 Un euro investi dans la résilience, c’est plusieurs milliers économisés en cas de crise.
Présenter les projets cyber comme des investissements de protection d’actifs modifie profondément la perception du Comex.
Vous ne parlez plus de budget, mais de rendement du risque.
3. Valider les chiffres avec les métiers
Avant chaque présentation, préparez vos données clés avec la DAF, les opérations ou la production.
Un chiffre contesté en plein Comex détruit la crédibilité du RSSI.
En revanche, une donnée validée par les métiers crée un effet inverse :
vous gagnez en légitimité et en alignement stratégique. L'intégration du langage financier Comex cybersécurité améliore cette perception.
La confiance du Comex se construit sur la cohérence entre les chiffres cyber et les indicateurs business, en utilisant adéquatement le langage financier Comex cybersécurité.
Visualiser l’exposition au risque cyber
Cartographiez les risques cyber comme les risques financiers ou opérationnels :
probabilité, impact, niveau d’exposition.
Présentez-les dans un format visuel, synthétique et comparable aux autres tableaux de bord de gestion.
Cette approche transforme un rapport technique en outil de décision stratégique.
5. Faire de la cybersécurité un sujet de gouvernance
Le véritable enjeu n’est pas de vulgariser la cybersécurité.
C’est de l’aligner sur la logique de pilotage du Comex : performance, continuité, retour sur investissement.
À ce prix, la cybersécurité cesse d’être un centre de coûts pour devenir un levier de résilience et de gouvernance.
Résilience cyber : pourquoi imprimer vos plans de crise selon le gouvernement britannique
Résilience cyber : pourquoi imprimer vos plans de crise selon le gouvernement britannique
En cas de cyberattaque, la résilience cyber commence… par un stylo !
Ce n’est pas une métaphore, mais une recommandation officielle du gouvernement britannique, adressée récemment à tous les dirigeants d’entreprise du pays.
👉 Leur conseil : imprimez vos plans de crise.
À première vue, cela peut sembler absurde à l’ère du cloud et de l’intelligence artificielle. Pourtant, lorsqu’une attaque bloque tout — mails, serveurs, outils de communication interne —, votre plan de continuité numérique devient soudain inutilisable.
🧩 L’objectif n’est plus seulement de “protéger” les systèmes, mais d’assurer la continuité d’activité sans dépendance à l’IT.
C’est exactement ce que le NCSC appelle la résilience cyber : anticiper, absorber le choc, se relever et s’adapter.
Dans cette logique, le papier redevient un véritable outil de gouvernance.
💡 Ce n’est donc pas un retour en arrière, mais bien un signe de maturité.
Les entreprises les plus prêtes ne sont pas celles qui disposent des meilleurs firewalls, mais celles qui ont des plans de continuité réalistes, testés et opérationnels.
La résilience cyber repose avant tout sur des réflexes humains, une coordination efficace et une vision claire du risque métier.
En somme, la résilience cyber n’est pas un concept technique : c’est un pilier de la gouvernance moderne.
S’y préparer, c’est protéger la capacité de l’entreprise à continuer d’exister, quelles que soient les circonstances.
➡️ Lire l’article complet : BBC News – “Government tells firms to prepare for cyber-attacks with pen and paper”
📎 Découvrez aussi notre article sur la gouvernance cyber.
💥 L’innovation sans cybersécurité, ce n’est pas du progrès… c’est une bombe à retardement
💥 L’innovation sans cybersécurité, ce n’est pas du progrès… c’est une bombe à retardement
Innover en confiance : un enjeu pour le COMEX
L’innovation et la sécurité numérique ne peuvent plus être dissociées dans le contexte actuel de cybersécurité et innovation.
Une entreprise qui lance un nouveau service ou produit sans intégrer la sécurité dès la conception court un risque majeur : perdre la confiance de ses clients et compromettre sa performance.
L’enjeu n’est plus de choisir entre innover ou protéger, mais d’apprendre à innover en confiance.
Les dangers d’une innovation non sécurisée
Trop souvent, les projets avancent vite et la sécurité vient après.
Résultat : des failles techniques, du shadow IT et des coûts de remédiation élevés.
À l’inverse, une approche “by design” permet de prévenir ces risques avant qu’ils ne freinent la croissance.
Comme le rappelle l’ANSSI, la sécurité intégrée dès le départ est un gage de résilience et de crédibilité pour toute organisation.
La cybersécurité : levier de performance
Loin d’être un frein, la cybersécurité est un accélérateur de confiance et d’agilité.
Elle permet de comparer les risques aux bénéfices attendus, d’ajuster les décisions et de soutenir les ambitions d’innovation.
C’est un atout stratégique qui transforme la contrainte en avantage concurrentiel durable.
Pour aller plus loin
Retrouvez notre article sur la sécurité by design et la gouvernance cyber pour comprendre comment instaurer une culture d’innovation sécurisée au sein de votre organisation.
Parce qu’au fond, une innovation sans sécurité n’est pas un progrès : c’est une vulnérabilité en devenir.
Responsabilité des dirigeants en cybersécurité – Qui doit rendre des comptes ?
Responsabilité des dirigeants en cybersécurité – Qui doit rendre des comptes ?
Pourquoi la cybersécurité dépasse le RSSI
Une cyberattaque n’est jamais seulement un incident technique. Elle devient un moment de vérité qui révèle la capacité d’une organisation à encaisser le choc et à protéger sa mission. Ainsi, la cybersécurité n’est pas qu’un enjeu technique. Elle incarne une question de gouvernance, de résilience et de responsabilité des dirigeants en cybersécurité.
Trop souvent, les regards se tournent vers le RSSI, comme s’il portait seul la responsabilité. Cependant, réduire la cybersécurité à des pare-feux et des correctifs techniques revient à oublier que l’impact touche directement le business : continuité d’activité, confiance des clients, réputation de la marque.
Le rôle du RSSI, de la DG et du Board
C’est pourquoi toute la direction doit s’impliquer :
👉 Le RSSI apporte l’expertise et mesure le risque cyber.
👉 La Direction Générale fixe les priorités, arbitre et alloue les moyens.
👉 Le Board définit la stratégie, valide les choix et assume la responsabilité légale.
Ainsi, les dirigeants partagent la responsabilité, mais aucun ne peut la diluer.
Un exemple concret : Qantas
Certaines entreprises l’ont déjà compris. Après une fuite massive de données, le board de Qantas a réduit de 15 % les bonus de son Comex pour le sanctionner. Par conséquent, le message est clair : la cybersécurité constitue un enjeu stratégique, au cœur de la gouvernance cyber et de la responsabilité des dirigeants en cybersécurité.
Réglementations et responsabilités croissantes
Avec la pression réglementaire (👉 NIS2, DORA, RGPD), la question n’est plus « qui savait ? », mais bien :
✔️ Les métiers ont-ils préparé un plan de continuité ?
✔️ La DG a-t-elle investi à la hauteur des enjeux ?
✔️ Le Board a-t-il exercé pleinement sa responsabilité ?
Conclusion
En cas de crise, ce n’est pas celui qui savait qui sera jugé, mais celui qui a décidé et assumé. Dès lors, la cybersécurité devient un impératif de gouvernance.
🔑 Votre organisation est-elle prête à assumer sa responsabilité collective face à une cyber crise ?
👉 Découvrez aussi nos formations cybersécurité pour dirigeants.
#ResponsabilitéDesDirigeants #Cybersécurité #RisqueCyber #GouvernanceCyber #Cyber4Leader
Quand le risque cyber devient un risque social et économique
Quand le risque cyber devient un risque social et économique
L'attaque qui a frappé Jaguar Land Rover rappelle une réalité trop souvent sous-estimée : une cyberattaque ne s’arrête pas aux systèmes d’information. Au contraire, elle déborde rapidement dans la sphère économique et sociale, touchant directement les collaborateurs et les familles qui vivent de cette chaîne de valeur. Cela montre combien le risque cyber, peut impacter.
Dans ce cas précis, des milliers de salariés de la supply chain se retrouvent brutalement sans revenu. Cependant, certains ont même été orientés vers l’équivalent des indemnités chômage pour compenser cette période d’arrêt. Derrière les chiffres impressionnants – plus de 72 millions de livres par jour de pertes estimées et 1,7 milliard de livres de véhicules non produits – il y a avant tout des personnes, des territoires industriels et des communautés locales fragilisées.
Ce qui frappe dans cet événement, c’est le double visage de la crise. D’un côté, l’impact business : production arrêtée, fournisseurs fragilisés, pertes financières massives. De l’autre, l’impact humain : licenciements, incertitudes, pressions économiques sur des familles entières.
Ainsi, ce retour d'expérience illustre que la gestion du risque cyber dépasse largement le cadre technique. La cybersécurité s’invite désormais au cœur de la gouvernance, de la continuité d’activité et de la résilience organisationnelle. Quand une entreprise de cette taille vacille, alors c’est tout un écosystème économique et social qui se trouve ébranlé. L'importance du risque cyber devient évidente.
En réalité, le risque cyber n’est pas seulement une question de conformité ou de protection des données. C’est une question de survie économique et de responsabilité sociale. Et derrière chaque chiffre, il y a toujours des vies directement impactées.
👉 Et vous, comment votre organisation intègre-t-elle la cybersécurité dans sa gouvernance et sa gestion des risques ?
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1er septembre : le défi de la rentrée pour les CISO / RSSI
1er septembre : les enjeux de la rentrée pour les CISO / RSSI
À chaque rentrée, les CISO / RSSI se retrouvent face à des défis cruciaux pour assurer la continuité et la sécurité des organisations. En septembre 2025, trois priorités dominent l’agenda :
1. Maintenir la pression sur la sécurité opérationnelle
Entre gestion des incidents, suivi des projets et conformité réglementaire, la rentrée impose aux responsables cybersécurité de garder une vigilance constante. La complexité des environnements IT et l’évolution des menaces exigent un pilotage rigoureux des équipes et des outils. Ces outils incluent le SOC, les firewalls, et l’IAM, entre autres.
2. Inscrire la cybersécurité au cœur des arbitrages stratégiques
Plus que jamais, la cybersécurité n’est pas qu’une question technique. Elle doit être portée aux COMEX et Conseils d’administration pour orienter les décisions stratégiques. Le rôle du CISO / RSSI consiste alors à vulgariser les enjeux. Ils doivent aussi convaincre de l’impact business et transformer la sécurité en levier de compétitivité.
3. Préparer le Mois de la Cyber
Septembre est aussi le moment clé pour finaliser les actions du Mois européen de la cybersécurité. Des ateliers de sensibilisation, ainsi que des campagnes internes, aident à renforcer la culture cyber. La communication auprès des collaborateurs permet d’impliquer l’ensemble des métiers.
Gouvernance et leadership : le rôle clé du CISO
Au-delà de la technique, le rôle du CISO évolue vers celui de pédagogue, stratège et facilitateur. Convaincre les dirigeants et impliquer les métiers sont essentiels. Créer une dynamique collective est devenu une compétence aussi importante que la maîtrise des outils de défense.
C’est précisément sur ce terrain que nous accompagnons les CISO / RSSI. Nous aidons à embarquer les dirigeants. Nous faisons de la cybersécurité un sujet de gouvernance, de confiance et de résilience.
Conclusion
La rentrée est donc un moment charnière pour les RSSI et CISO. Il faut sécuriser l’opérationnel, inscrire la cybersécurité dans la gouvernance. Par ailleurs, il est important de mobiliser l’organisation autour du Mois de la Cyber.
👉 Et vous, quelle est votre priorité cyber pour cette rentrée ?










